Je me suis juste posé une question. Si, en Europe, la prostitution
n'était pas montrée du doigt comme quelque chose de sale,
de
dégradant, si dans l'éducation des enfants la prostitution était
un métier comme un autre, mais qui rapporte bien, si notre morale judéo-chrétienne
n'existait pas... Combien de jeunes filles pauvres, sans éducation choisirait
ce métier plutôt que d'aller travailler dans une usine, à la
caisse d'un grand magasin, ou comme "technicienne de surface".
Mais avec de si ... et tant mieux si ce n'est pas le cas.
Si la plupart des filles rentrent dans la prostitution dans un but économique,
hélas beaucoup y reste pour le côté pratique.
Le niveau économique
des étrangers leur permet de laisser des sommes que les locaux ne peuvent
pas payer. Les filles obtiennent donc des revenus nettement supérieurs à une
trvailleuse normale. Je fais d'ailleurs ici une parenthèse concernant
les travailleurs du tourisme dans tous les pays pauvres.
Dans tous ces pays,
et je citerai entre autre l'Egypte et Cuba, le contact direct des touristes
est très rentables, un guide touristique,
ou une femme de chambre gagne
plus en pourboires qu'en salaire.
On pourrait également comparer la
situation des prostituées de Patong beach à celle des travailleurs
du tourisme.
Elles ont des revenus très supérieurs à la
moyenne. Beaucoup envoie pas mal d'argent à leur famille, on parle souvent
de 50%,
mais cela les situe toujours dans une classe économique très
aisée, ce qui hélas ne les motive pas à viser autre chose.
Elles gaspillent d'ailleurs souvent beaucoup leur argent et c'est aussi comme çà qu'on
peut les reconnaître dans la vie de tous les jours.
Sur un forum de voyage,
j'ai lu cette phrase assez réductrice mais , hélas, pas totalement
fausse :
" Rien n’empêche ces femmes à accepter un boulot à 6000
THB par mois, mais alors elles ne pourront pas se payer le dernier téléphone
portable de Samsung." Beaucoup se contente de vivre au jour le jour, en
ne regardant pas trop à la dépense,
profitant de leur nouvelle
classe économique, mais oublient que leur métier se terminera
très probablement avant d'avoir atteint l'âge de 35 ans.
Pour vendre son corps, encore faut-il être belle et jeune ! Beaucoup
de ces filles de joie changent de métier avant d’avoir 30 ans.
La plupart cherche un farang (un étranger) pour partager leur vie ou
même se marier, celui-ci pourrait leur offrir un confort financier,
à elle
ainsi que leur famille. Bien sûr parfois, c’est une relation
vouée à l’échec
basée sur l’argent et lesexe.
Mais encore une fois, essayons
d’éviter les généralités abusives, les
idylles entre étrangers et Thaïlandaises restent possibles
et
de nombreux couples ayant trouvé l’amour vivent aujourd’hui
très
heureux en France, ou en Thailande.
Là aussi, selon les sources, tout
et son contraire a été écrit.
Parfois on vous présentera
la prostituée comme quelqu'un de responsable et de courageux qui a
mis de l'argent de côté
et qui deviendra une bonne épouse,
qui fera les efforts nécessaires pour apprendre sur le tard ce qu'elle
n'a pas eu le temps d'apprendre étant jeune.
D'autres sources présente
la prostituée comme une femme paresseuse, qui ne fera jamais rien
d'autre que de se laisser vivre.
Entre ces deux extrêmes, tout doit
certainement exister.
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